Trois équipes jouaient sur l’Ile ce dimanche : les Fous, les Cavaliers et les pions. Les Dames étaient exemptes.
La mise en place des équipes a donné lieu à des stratégies échevelées. Jean-Luc a été le premier Fou et Michel s’est contenté de préparer le café.
Pascal, le seul cavalier attentif.
L’intensité du match des fous est palpable
André est manifestement prêt à en découdre.
Aucun réglage de pendule ne saurait résister à Bruno.
Avec leur victoire 3 à 0 contre Rueil-Malmaison : Un point par forfait au 4e. Victoire de Jean-Luc avec une catalane bizarre. Nulle de Carlos et Alain a déroulé une attaque terrible.
Les Fous gardent deux points d’avance sur Bois-Colombes qu’ils affronteront à la 6e ronde.
Le match fut plus difficile pour les Cavaliers. Match nul : 2 à 2 contre Sèvres.
Chez les pions, un de nos jeunes joueurs s’est laissé abuser par un mat de l’opéra, toujours difficile à voir si on n’y prend pas garde.
Pour les Pions, qui ont remporté un premier match, je rectifie pour l’honneur de notre jeune Hadrien, c’est lui qui a placé ce mat de l’opéra: 9 coups avec la complicité de son adversaire epu expérimenté, mais encore fallait il tendre le piège, et l’éxécuter proprement! Pas de soucis pour Darie qui se permet de commenter ses coups et ceux de sa jeune adversaire durant la partie (l’arbitre que je suis aurait du intervenir§ mais quelle élégance de dire à son adversaire ta dame est en prise, et quelle gentilesse de celle ci de la laisser prendre…). André gagne difficlement, et yann nous entraine dans une finale 4 pions de chaque côté que les amateurs de problèmes devraient examiner, nulle mais peut être y avait il un gain possible.
Les cavaliers font nulle en gagnant avec Pascal et Vithuson, sans trop de soucis, et en perdant avec Georges, qui se fait etouffer par une marée de pions, et Jacques, à court d’entrainement pour sa rentrée avec le CSMP.
Je garde le meilleur pour la fin: la partie de Carlos à la table 2 des fous… délirant§ Carlos, un vieux grognard, fait de la célèbre maxime sa devise: « la garde meurt mais ne se rend pas ». Bref après avoir donné sa dame en tout début de partie, notre grognard va se battre durant 3 heures et grignoter pion après pion pour arracher la nulle, face à un adversaire sans doute trop confiant, masi sur la défensive après la prise de la dame et devant passé beaucoup de temps pour parer les attaques incessantes d’un Carlos libéré (rien à perdre, c’est déja foutu sur la feuille de partie)! à la fin il aurait même pu gagner avec un peu de chance!